lundi 2 décembre 2013

L'Esprit d'Equipe

Un champion seul n'a jamais fait réussir son équipe, c'est l'esprit de l'équipe et sa cohésion qui conduisent à la réussite"

Michael Jordan

 

L’esprit d’équipe pousse chacun à se soutenir mutuellement, à développer des tactiques ensemble, à se faire confiance les uns les autres.

 

Dans quelles situations un esprit d'équipe peut-il se créer facilement?

C’est toujours dans les situations extrêmes que les gens se révèlent. Dans une situation considérée comme normale, pourquoi sortir de sa routine habituelle, de sa zone de confort?
Pour reprendre un sujet d’actualité, observons les manifestations. Les gens se parlent et se mettent en mouvement quand ils considèrent une situation fortement anormale. Alors ils se rassemblent et font cause commune.
Dans l’autre sens, quand tout va très bien, les gens sont ouverts aux autres et ont naturellement envie de partager. Il est aussi facile dans cette situation de les mettre en mouvement pour relever une nouvelle ambition, car tous sont motivés et se sentent en confiance.

Comment faire pour développer un esprit d'équipe en tant que Leader? 

La 1ère règle est de choisir son terrain et le moment propice, en se posant les questions suivantes :
  • Chaque personne de mon équipe se sent-elle en confiance ?
  • Sommes-nous dans une dynamique gagnante ?
  • Les personnes se font-elles confiance entre elles ?
  • Ont-elles développé un sentiment d’appartenance ?
  • Ai-je « balayé devant ma porte ? » avant d’exiger de mon équipe des résultats ?
  • En quoi croit mon équipe ? Comment perçoit-elle son avenir?                    
Ces réponses vont donner nos axes de travail de Leader. Elles vont nous permettre de définir notre plan d’action afin de les rassembler dans une nouvelle dynamique.

 

Comment développer un esprit d'équipe en tant qu'équipier ou Leader?

Dans la nature même d’esprit d’équipe, il y a une notion d’unité : 
  • Quel est mon niveau de symbiose avec le groupe ?
Cette étape dépend du niveau de profondeur de la connaissance que j’ai de chacun. Il est difficile de se sentir en symbiose avec quelqu’un que nous connaissons mal.
Entretenir d’excellentes relations avec chacun (se montrer attentif et chaleureux, montrer de la bienveillance avec les autres) et surtout avec ceux qui connaissent des difficultés, sont des qualités à mettre en oeuvre pour créer une dynamique commune.
A ceci, se rajoutent des qualités de communication. Parler, n’est pas communiquer professionnellement. Dire les choses avec de la bonne volonté n’est pas forcément une communication claire, précise et structurée que tout le monde comprend facilement.
On le voit aisément, la qualité de la communication entre chaque personne du groupe et au niveau du groupe est aussi un point essentiel pour réussir à créer l’esprit d’équipe.

mercredi 6 novembre 2013

Les 7 paradoxes du management

Un paradoxe est une opinion contraire à l'opinion commune. Il est aussi possible de dire que pour chaque thèse, il y a l'antithèse.

Il a été démontré que les managers en réussite sont ceux qui trouvent l'équilibre entre ces 2 contraires. 

Voici quelques exemples:

- Individualités et équipe:
Les personnes font corps et développent un esprit d'équipe 
Les équipe réussissent quand chaque personne est suffisamment autonome

- Réussite et échec:
Pour que les gens réussissent,
Le manager doit d'abord les autoriser à échouer

- Compétences technique et comportement avec les autres:
Les compétences techniques s'appuient sur l'intelligence logique-intellectuelle (tête)
Le comportement avec les autres relève de l'intelligence émotionnelle (coeur)
L'excellence managériale est l'équilibre entre les intelligences du coeur et de l'esprit

- Efficacité et efficience:
Les clients sont mieux servis quand l'organisation est efficiente
L'organisation est efficace quand les clients sont au centre de ses préoccupations

- Règle et liberté:
Les règles définissent l'espace de liberté
La liberté n'existe que parce qu'il y a des règles
Règle et liberté relève donc du même principe

- Changement et stabilité:
Pour changer en sécurité, nous avons besoin de stabilité
Pour trouver la stabilité, nous avons besoin de changer souvent

Le management des opposés élève le management au niveau de l'art.

Le premier a  l'avoir évoqué est Lao Tseu dans son livre le Tao Té King écrit  environ 600 ans avec notre ère, où il enseignait l'art de diriger à l'empereur de Chine.

Me contacter: michel_nail@dalecarnegie.com

lundi 14 octobre 2013

Mon chef me refuse une promotion

Sous prétexte que je suis très bon et qu’il ne veut pas avoir de problèmes si je quittais mon job, mon boss me refuse une promotion que je mérite amplement depuis longtemps. Résultat des courses, je vois passer devant moi des personnes moins compétentes mais qui progressent dans l’entreprise tandis que moi je plafonne !

Si votre «chef» vous a clairement dit les choses, il aura eu au moins le mérite d’être honnête, car, croyez-moi, la plupart du temps les chefs se contentent de se taire, voire de donner des arguments fallacieux. Donc, au moins on vous dit la vérité ! Il n’en reste pas moins que vous avez raison, cette situation est vraiment injuste. 

Trop bon

Vous faites donc partie du club des «punis»… 
Vous ne vous contentez pas d’assumer pleinement vos responsabilités, vous les dépassez sans doute, vous êtes compétent, efficace et autonome. Au fil des années, vous avez appris à prendre les bonnes initiatives. 
Aujourd’hui, vous vous retrouvez avec un «stock compétences»  plus important qu’au début de votre carrière et vous avez envie de les utiliser pleinement ! Seulement voilà, vous êtes INDISPENSABLE à votre chef ! Pourquoi ? Parce qu’avec vous il est «tranquille», il sait qu’il peut compter sur vous, que tant que vous êtes sur un sujet : «ça tourne»… Alors, se séparer de vous reviendrait à ajouter un nouveau problème à sa gestion d’équipe. 
Donc, il vous refuse ce à quoi vous avez droit par pur égoïsme ! 
Le seul aspect positif de cette situation c’est que vous avez la confirmation que vous êtes un BON ! 


Vous avez sans doute déjà essayé de le convaincre par différents moyens pour le rallier à votre cause. Mais cela n’a pas marché ! Pourtant, vos arguments devaient être factuels et précis (former la relève, avoir du sang neuf dans l’équipe…). Mais quel que soit l’argument présenté, aucun ne saurait le convaincre car…il n’y verra pas de bénéfice pour lui. 
Votre départ sera synonyme de problèmes pour lui. 
Un seul argument me semble être jouable : démontrez-lui qu’en vous accordant cette promotion il démontrera son équité mais aussi et surtout sa capacité à faire monter en compétences ses collaborateurs (compétence de plus en plus en vogue de nos jours et c’est tant mieux !) 
Mais après tout, avez-vous réellement réussi de le convaincre ? Etes-vous envoûté par cette personne au point de ne pouvoir avoir la main sur votre destin ? Vous avez une responsabilité dans cette situation, car vous avez accepté pendant trop longtemps des règles qui étaient hors jeu depuis le départ.

Faites vite

Ce que vous vivez est extrêmement frustrant. Pas de promotion, l’ennui qui s’installe au fur et à mesure car vous n’exploitez pas à 100% votre potentiel, rancœur… Alors ne tardez pas trop à passer à l’ACTION ! 
Si vous voyez qu’aucune possibilité ne s’offre à vous, alors vous devrez en créer de nouvelles ! Soit en vous adressant à votre n+2 (et, pour peu, qu’une promotion soit « disponible » en ce moment), soit à la DRH… En discutant avec le DRH, vous devriez trouver une solution, car si vos états de service sont bons, alors vos évaluations annuelles devraient le démontrer  factuellement et vous donner le droit à la promotion que vous méritez. 
Mais, dans ce cas-là, vous saurez que vous ne pourrez attendre aucun appui de votre n+1, bien au contraire. 
L’autre possibilité consistera simplement à valoriser votre potentiel ailleurs, au sein d’une entreprise qui reconnaît les talents et privilégie la promotion équitable. Injuste, me diriez-vous ? 
Mais affronter l’injustice et canaliser nos frustrations nous apprend bien plus que la gentillesse et l’équité. C'est toujours dans les situations difficiles que notre talent nous révèle et jamais quand tout va bien.


lundi 30 septembre 2013

L’art de l’Ecoute…

Ecouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. 

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps :

« Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là, tu vas m’enrichir car tu es ce que je ne suis pas… » 

Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c’est d’être écoutée par un autre ! 


Ecouter, c’est commencer par se taire… 

Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre : 
« c’est comme moi quand… », Ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé... ».
Bien souvent ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi ! 

Ecouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser habiter par l’autre. 
C’est accepter que l’autre entre en nous-même, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, en prenant ses aises. 

Ecouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre. 
C’est comme une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui. 

Ecouter, ce n’est pas chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions. 
C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils, et même de vouloir le comprendre. 

Ecouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance, tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être.
C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne. 

Ecouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. 
Etre attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer. 

Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses… 

Ecouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir un poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses. 

A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant, il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre.

C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir.

«Tu ne vaux que ce que valent tes rencontres, le seul luxe est celui des relations humaines» (Saint Exupéry). 

C’est le seul luxe gratuit, car offert à la décision et à la liberté de chacun.



André Gromolard, prêtre Diocèse de Lyon, auteur de plusieurs livres

vendredi 27 septembre 2013

Changer de job

Depuis quelque temps je songe sérieusement à changer de job. Plusieurs raisons à cela mais la principale est que je ne suis vraiment plus d’accord avec les orientations de l’entreprise. Maintenant, cela fait 17 ans que j’y suis, j’ai aujourd’hui près de 45 ans et même si retrouver un job ne devrait pas poser de problème je me demande si c’est une «sage» décision. Certains de mes amis me conseillent plutôt de rester «planqué» !


Certes, c’est une décision importante et qui mérite une réflexion sérieuse. Mais le paramètre «âge» ne devrait pas être LE plus important (d’autant qu’à 45 ans, vous êtes à la «fleur de l’âge» !). Ce qui compte c’est ce que vous ressentez et surtout d’être en accord avec vos valeurs !
Le changement, quel qu’il soit, reste un «virage» difficile à négocier pour la plupart d’entre nous.  Vous êtes un «ancien» dans l’entreprise, certainement reconnu et respecté et vous n’avez plus besoin de faire vos preuves. Vous en connaissez parfaitement les rouages et autres procédures, bref, vous êtes en plein dans votre zone de CONFORT ! 
Changer n’est difficile à vivre que -le plus souvent- lorsque ce changement est vécu comme une menace !  Mais dites-vous une chose : préférez-vous «savoir» ce qui vous attend en restant dans ce job ou «découvrir» cet inconnu que vous appréhendez ? A vous de répondre !
Ce que vous voulez lorsque nous souhaitons donner une nouvelle orientation à notre carrière, nous procédons souvent par le «déni», à savoir «je ne veux plus de cela, je ne veux pas faire cela etc.» Et tant que nous justifions notre choix par des négations nous ne sommes pas encore dans la bonne réflexion. En effet, vous devez maintenant commencer à analyser ce que vous voulez et non ce que vous ne voulez plus ! Quelles compétences avez-vous développées depuis toutes ces années que vous souhaiteriez exploiter davantage ? Pour quelles activités avez-vous le plus de passion ? Sur quel type de sujets avez-vous envie de travailler ? Dans quel secteur d’activité ? A vous de répondre à ces questions et pourquoi pas de vous faire aider par un collègue.

L’âge…Vous aboutirez peut-être, au terme de cette réflexion, à une réorientation de carrière avec à la clé une formation diplômante qui vous aidera à vous rapprocher de votre vision. Puis, apprivoisez cet inconnu en rencontrant un maximum de personnes évoluant dans les entreprises/secteurs que vous avez ciblées, en multipliant ces rencontres, vous aurez une idée bien plus précise !

45 ans ne me semblent pas être un âge où les dés sont jetés ! Bernard Baruch (célèbre homme d’affaires et politique américain) l’a d’ailleurs très justement dit : «Pour moi, une personne “vieille” est toujours de 50 ans plus âgée que moi». Savez-vous à quel âge Baruch fut nommé par le président Truman représentant des Etats-Unis à la Commission de l’énergie atomique des Nations Unies ? A 76 ans ! 

Il vous reste encore de très nombreuses années devant vous, faites en sorte d’en faire des moments passionnants !



mardi 10 septembre 2013

Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l'anglais par André Maurois (1918).
Ce texte n'est pas écrit par un homme, mais il a été inspiré à un homme.

Tu seras un Homme, mon fils


Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

jeudi 5 septembre 2013

12 conseils pour négocier avec des personnalités difficiles

La négociation est un processus qui consiste à tenter de parvenir à une solution commune.

Le compromis, ou l’accord autour d’une solution acceptable pour les deux parties, est le résultat d’une négociation réussie. Le compromis est une question de flexibilité. Il implique, face à un mur, la capacité à trouver des solutions alternatives. Que cela concerne une personne avec qui vous ne vous entendez pas, une idée qui vous semble bonne mais qui est mal acceptée par les autres, un changement dans l'organisation ou une guerre de territoire qui doit cesser, la négociation et le compromis sont essentiels.

1. Adoptez une attitude positive.

Votre attitude est essentielle au résultat. Vous avez de bien plus grandes chances de parvenir à un résultat qui implique des bénéfices mutuels si vous abordez la négociation comme une opportunité d’apprendre et d’atteindre un résultat gagnant-gagnant.

2. Trouvez un terrain d’entente. 


Trouvez un endroit pratique et accepté par toutes les parties prenantes. Accordez-vous sur le jour et l’heure de la réunion, ainsi que sur le temps à consacrer au processus. Autant que faire se peut, gérez les négociations en face à face. Evitez l’utilisation du téléphone et des e-mails. L’absence de signaux physiques, notamment les expressions du visage et les intonations de la voix, peut déboucher sur une rupture des négociations. 
Mettez-vous d'accord dés le début sur le fait de trouver une solution commune. Ce sera votre premier point d'accord.

3. Définissez clairement le problème en commun.

Accordez-vous sur la définition du problème au moyen de termes simples et factuels. Si la situation présente plusieurs aspects, trouvez un moyen de fragmenter le principal problème en plusieurs éléments que vous traiterez un à un. Si votre vision du problème est identique, un deuxième point d'accord est déjà défini.

4. Préparez-vous.

Prenez le temps de vous préparer. Vous devez non seulement savoir ce qui est en jeu de votre point de vue, mais aussi connaître les inquiétudes et la motivation de l'autre. Tenez compte de tout historique ou situation passée susceptible d’affecter les négociations. Distinguez les éléments non négociables (indispensables) des éléments négociables (bonus). Déterminez ensemble la meilleure résolution, un accord honnête et raisonnable, et un résultat acceptable minimal.

5. Faites le point honnêtement sur vous-même.

Déterminez votre niveau de confiance en l’autre et en le processus. Soyez conscient des aspects de votre personnalité susceptibles de contribuer au processus mais aussi de l'entraver.

6. Recherchez des intérêts communs.

Placez-vous du même côté en recherchant et en établissant des similarités. Sachant qu’un conflit tend à accroître les différences perçues et à minimiser les similarités, recherchez des objectifs voire des soucis communs qui montrent que vous êtes dans le même bateau. Concentrez-vous sur l’avenir ; parlez de ce qui doit être fait ; abordez le problème de manière collaborative.

7. Gérez les faits et non les émotions.

Gérez les problèmes et non les personnalités. Évitez toute tendance à l’attaque personnelle ou au jugement des idées et des opinions de l'autre. Évitez de revenir sur le passé ou de blâmer l’autre. Conservez un état d’esprit rationnel, axé sur l'objectif et le futur. Ainsi, le conflit sera dépersonnalisé, les problèmes distingués des personnes impliquées et les positions défensives évitées.

8. Soyez honnête.

Ne jouez aucun jeu. Soyez honnête et clair quant à ce qui est important pour vous. Tout aussi important : soyez clair et communiquez les raisons pour lesquelles vos objectifs et vos problèmes revêtent de l’importance pour vous.

9. Présentez d’autres solutions possibles avec des preuves.

Élaborez des options et des solutions de substitution qui témoigneront de votre volonté de parvenir à un compromis. Soyez prêt à faire des concessions sur des questions susceptibles d’être importantes pour l’autre mais qui sont mineures pour vous. Élaborez les options en fonction des intérêts de l'autre et donnez des preuves de votre point de vue.

10. Soyez expert en communication.

Rien ne témoigne plus de la recherche d’une résolution mutuellement satisfaisante que la mise en pratique des meilleures compétences en communication. Posez des questions, écoutez, reformulez ce que vous entendez pour vous assurer d’avoir compris et portez un intérêt sincère aux inquiétudes de l’autre. Réduisez les tensions par l’humour, laissez l’autre « évacuer » et exprimez votre gratitude pour ses opinions. Mettez votre position de côté et concentrez-vous davantage sur les moyens de progresser vers une résolution ou un compromis.

11. Terminez sur une note positive.

Formulez une proposition gagnant-gagnant et assurez-vous que toutes les parties prenantes quittent la table en ayant le sentiment d’avoir gagné. Accordez-vous sur la conclusion ainsi que sur les mesures à prendre, le responsable de chacune d’elles, le mode de mesure de la réussite ainsi que les circonstances (comment et quand) de l’évaluation de la décision. Soyez ouvert aux impasses pour les points non critiques. En d’autres mots, acceptez de ne pas être d’accord sur certains points mineurs.

12. Montrez de l’enthousiasme.

Considérez les avantages de connaître le point de vue de l’autre. Surmonter un conflit et parvenir à un accord renforce généralement les relations. Réfléchissez et tirez les leçons de chaque négociation. Déterminez les critères d’évaluation du processus et de la solution.

mercredi 28 août 2013

Management : génération Y

Sincèrement, je ne comprends plus ces jeunes d’aujourd’hui. On les recrute et à ce moment-là ils sont hyper motivés et déploient toute leur énergie pour nous convaincre. Et puis après quelques semaines, on découvre «un autre visage». Très procédurier, limitant jour après jour leur quantité de travail, rechignant sur les heures sup, sur facebook ou à lire leurs SMS à longueur de journée…
Le comble c’est quand ils se mettent à prendre «leurs grands airs», alors qu’on ne fait que leur demander de faire le job pour lequel ils ont été recrutés !
J’ai été patient mais, là, ils dépassent les limites !

Une nouvelle génération. Appelez-là Y ou autrement, c’est un fait, les «jeunes» d’aujourd’hui sont différents. Ils ont d’autres attentes concernant leur job et un mode de fonctionnement très spécifique.

C'est la 1ére génération a avoir totalement intégré la crise. Leur stratégie personnelle passe avant tout.
Ce n'est pas qu'ils ne soient pas motivés, ils n'ont pas les mêmes motivations que leurs aînés.


Ce constat fait, il ne s’agit pas de tout accepter, mais d’en prendre acte et de savoir à quel moment il faut s’adapter à eux et à quel moment c’est le contraire que vous êtes en droit d’attendre d’eux. 

Pour cela, vous devez mieux les connaître pour ne surtout pas enfermer son analyse dans un stéréotype trop rapide. Intéressez-vous à ce qui les intéresse, multipliez les occasions de rencontres, d’échanges… vous aurez ainsi la possibilité de mieux les comprendre pour savoir ce que vous pourrez accepter et exiger !

Au delà de cette limite…
Une fois que vous aurez appris à mieux les connaître, comment identifier le moment où le curseur atteint la zone rouge ? Celle où vous devrez vous «rebeller» ? 

Vos VALEURS restent le meilleur filtre décisionnel : l’équité avant tout, est-ce que vous pourriez «accepter» ce comportement de tous vos collaborateurs ? Serait-ce juste ? 
Vos procédures pourront confirmer/infirmer vos choix : est-ce en cohérence avec les procédures de l’entreprise ? Pour cela, rien de mieux que de relire la fiche de poste de la personne concernée. Et pourquoi pas le faire avec cette dernière. Vous pourriez ainsi en profiter pour redéfinir avec elle la différence entre ce qui est normalement attendu d’elle et ce qui est du registre de l’exception.


Réagir!
Le plus important reste de REAGIR A TEMPS. En effet, trop de managers rechignent à se positionner clairement face à une attitude inadéquate de la part d’un de leurs collaborateurs. Ils pensent -à tort- que cela «finira par s’arranger», mais par leur silence ils ne font qu’envoyer un signal malsain qui conforte le collaborateur dans son attitude. De plus, la patience poussée à bout, lorsque réaction il y a, elle est souvent surdimensionnée et donc décrédibilisée par le collaborateur. 

Mais n’oubliez pas que cette population respecte une hiérarchie fondée sur la compétence qui sait leur lancer des défis ambitieux. 
Alors, une fois les fondamentaux rappelés, à vous d’endosser votre costume de manager du XXIe siècle, de donner un rythme soutenu à votre équipe par des projets porteurs de sens et faisant appel à leurs compétences. 
Là, ce sera à vous de donner le rythme !


vendredi 26 avril 2013

La motivation

Le recentrage sur soi: voilà le principal défi auquel la majorité des gens est confrontée par rapport à la mutation économique et sociétale actuelle. Et pourtant, il n’a jamais été autant nécessaire que chacun contribue et se mette au service des autres.

Déjà en 1961, John Fitzgerald Kennedy disait lors de son discours inaugural de Président:

« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous,
Demandez-vous ce que vous, vous pouvez faire pour votre pays.
Vous qui êtes comme moi citoyen du monde, ne vous demandez ce que votre pays peut faire pour le monde, 
mais demandez-vous ce que vous, vous pouvez faire pour le monde !»
.....8 ans plus tard, le premier homme marchait sur la lune.

Alors de quoi avons-nous besoin aujourd’hui ?
De gens motivés, proactifs, enthousiastes et véritablement engagés qui relèvent les challenges.

Selon le cabinet DTI, la motivation est déclenchée quand une personne nous inspire. (Enquête portant sur 1500 personnes).

Or, les gens ne se rappellent jamais ce qu’on leurs dit,
Ils ne rappellent jamais ce qu’on a fait pour eux
mais...ils se rappelleront toujours ce que nous leurs avons fait ressentir.

L’inspiration est un sentiment purement émotionnel.

Nous avons tous la capacité à faire ressentir aux autres ces sentiments positifs qui les font grandir, ne serez-ce que par notre exemplarité, notre sourire bienveillant ou notre chaleur humaine.

Après 27 ans de captivité, Nelson Mandela pensait qu’on ne pouvait pas gérer les événements, mais qu’on pouvait gérer son attitude. La seule condition est d’assumer le fait que nous en soyons tous 100% responsable. Responsable, de ce que nous disons, faisons et communiquons aux autres.

Un leader est un personne qui sait faire réussir les autres et les motiver par l’inspiration.


Autres liens intéressants:


mardi 26 mars 2013

S'améliorer en continu : 5 facteurs clé

Le monde change rapidement : 

  • Changeons-nous aussi rapidement ?
  • Comment percevons-nous les changements ? Comme un frein ou une opportunité ?
  • Comment réagissons-nous sous la pression ? 

La majorité des 800 personnes que je rencontre chaque année me disent que leur principal défi est souvent l'un des points suivants :

  • pérenniser son emploi
  • trouver un emploi
  • vendre plus, en raccourcissant les délais de prise de décision
  • obtenir l'engagement de son équipe à ses idées
  • motiver les autres
  • apprendre à dire non de façon diplomatique
  • mieux gérer ses émotions

Tous ces objectifs louables sont conditionnés par 2 facteurs essentiels :

  • Sa perception du changement :
La perception que nous avons du changement futur va directement impacter notre attitude immédiate. Si  mon rapport avec le futur est positif, enthousiaste, alors face à tout changement, je me dis : il y a une nouvelle opportunité d'apprendre et de faire des choses différentes. Dans le cas contraire, je freine, résiste, m'attache à des expériences, ou des choses du passé qui n'ont déjà plus lieu d'être.
De nombreuses entreprises ont disparu soit parce que la Direction n'a pas suffisamment montré les bienfaits de s'adapter et de changer, ou bien parce que les gens n'étaient prêts à cette évolution.
Quel est le principal frein qui nous empêche d'avancer dans cette voie : la peur bien sûr. La peur d'aller vers une situation inconnue, vers des gens inconnus, vers des choses ou des façons de faire inconnues.

Regardons le monde tel qu'il est aujourd'hui : Pourquoi l'Europe ne se construit-elle pas plus vite ? Pourquoi la France ne résout-elle pas son déficit structurel plus vite ? Pourquoi n'osons-nous pas toujours aller vers les autres, ou dire simplement les choses ? 
Parce que la crainte, le doute ou la peur nous freine et nous empêche d'agir comme nous le devrions tous. 
Pour réussir pleinement sa vie, se libérer, oser, savourer chaque instant, dans cet environnement et se contexte qui nous est bien souvent imposé, la  1ère chose à faire est de voir tout changement comme une opportunité d'apprendre, de s'enrichir, d'élargir ses perspectives, de s'ouvrir à une vie nouvelle.

  • Mettre en oeuvre ses compétences sous la pression :
Quelle est la différence entre un sportif, compétiteur aguerri et un sportif professionnel ?
Le premier va être transcendé par la pression de la compétition. C'est ce qui va le faire gagner.
Le deuxième participera à la compétition, mais ne gagnera pas.

Trouver un emploi est devenu une compétition. Gagner une vente aussi. Motiver un entourage qui résiste, ou bien encore apaiser ses émotions dans certaine situation l'est aussi.
Certains métiers sont faits pour les compétiteurs qui savent se révéler sous la pression (sapeur pompier, médecin urgentiste, dirigeant, commerciaux,....). 
Pour d'autres métiers, c'est moins évident au premier regard, et pourtant....

Traiter ses mails ou les demandes extérieures en un minimum de temps, rester serein malgré le mal- être ou la négativité d'une autre personne, traiter plusieurs tâches en mêmes temps, faire plus de choses en moins de temps au travail, à la maison, ou bien les 2 à la fois...
Autant de situations où nous devons souvent mettre en oeuvre nos compétences (ce que nous savons faire) sous la pression. Cette pression extérieure provoque en nous une pression interne : colère, dysharmonie, fatigue, stress, abandon, maladie psychosomatique...

Dans nos conférences mensuelles sur les 5 facteurs de réussite, nous faisons vivre le "Comment" pour mieux faire comprendre. Ce sont les 5 facteurs incontournables pour s'améliorer sur les 2 points essentiels que nous venons d'évoquer.

Les 5 facteurs de réussite sont : 
- la confiance en soi (aptitude à sortir de zone de confort),
- la gestion du stress et des soucis,
- communiquer avec diplomatie et tact,
- créer et entretenir des relations chaleureuses pour savoir se sortir de toute situation avec autrui, et
- développer son charisme pour motiver et engager les autres à ses idées.



mercredi 9 janvier 2013

3 minutes d'inspiration


22 Citations inspirantes pour devenir meilleur et avoir une meilleure compréhension du leadership.


"Le Leadership est avant tout un état d'Etre. 
Sa  qualité et sa profondeur d'Etre, permettent de faire briller par sa façon de faire."

Ces 2 phrases résument l'enseignement que nous proposons dans nos stages de développement personnel:

- Communication et Leadership

Communication et Leadership niveau avancé

Suivez les liens ci-dessus pour avoir accès aux détails de ces 2 formations.

Contactez-nous par mail pour en savoir plus: michel_nail@dalecarnegie.com 

Blog DALE CARNEGIE TRAINING NICE, bienvenue !

Retrouvez chaque mois des articles sur de nombreux thèmes : confiance en soi, réussite, management, communication, développement...